Revenir au catalogue

LA FANTASMAGORIE


À la fin du XVIIIᵉ siècle et au XIXᵉ siècle, la fantasmagorie désignait un spectacle de projections (souvent à l’aide de lanternes magiques) qui faisait apparaître des figures fantomatiques, des esprits ou des scènes effrayantes. Ces spectacles jouaient beaucoup sur l’illusion, la lumière et la mise en scène pour impressionner le public.....
La fantasmagorie est associée à Étienne-Gaspard Robertson (1763-1837), physicien et illusionniste belge. Il met au point, vers 1797-1798, un dispositif appelé fantascope (variante de la lanterne magique), capable de projeter des images peintes sur des plaques de verre.
Contexte
: Elle s’inscrit dans la tradition de la lanterne magique, inventée au XVIIᵉ siècle, mais avec une dimension spectaculaire et dramatique beaucoup plus marquée.
Premières représentations : Robertson donne ses spectacles à Paris, d’abord au couvent des Capucines (1798). Il y reconstitue des apparitions de fantômes, d’esprits ou de figures célèbres, jouant sur l’imagination d’un public fasciné par le mystère et l’au-delà.
Fonctionnement
Utilisation de plaques peintes, de lentilles et de miroirs pour donner l’illusion de mouvements.
Les images étaient projetées sur des écrans de fumée ou sur des murs, souvent dans l’obscurité complète, avec des effets sonores (cris, bruits, musique lugubre).
Les spectateurs voyaient apparaître des fantômes mouvants surgissant du néant.
La fantasmagorie est considérée comme un ancêtre du cinéma et des effets spéciaux.
Elle a nourri l’imaginaire du romantisme et du fantastique au XIXᵉ siècle.

Revenir au catalogue